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En juillet ou en août, je ne me souviens plus très bien

Simon Pastoors

À l’occasion d’un vernissage le samedi 30 septembre 2023, sur la place du grand port d’Aix-les-Bains, Simon Pastoors a présenté un collage photographique de souvenirs d’été, imprimé sur le bois par transfert à l’acétone.

Accompagné d’une lecture de texte de son édition « en juillet ou en août, je ne me souviens plus très bien » et d’une présentation de trois éditions, l’artiste propose aux passants du Grand port d’Aix-les-Bains de plonger avec mélancolie dans leurs souvenirs de vacances.

L’installation photographique dans la boîte de transport se présente comme l’une d’entre elles, mais c’est bien dans un ensemble que l’histoire s’incarne pleinement. Le moment partagé sous forme de conte, les mots, le décor du port de plaisance ou encore les mouvements des passants, tous ces éléments s’harmonisent et viennent envelopper le récit de l’artiste. Les souvenirs s’entremêlent et se croisent comme une ritournelle, oscillant entre réalité et fiction.
Simon Pastoors proposait, d’une manière poétique, de la matière, abstraite, comme, par exemple, l’émotion que suscite un souvenir, ou concrète et physique, comme la représentation d’un corps sur une photo de vacances, pour réactiver des récits qui nous sont propres. Le texte lu « en juillet ou en août, je ne me souviens plus très bien » était aussi proposé à la vente pour les plus curieux·se·x, avec deux autres éditions, permettant ainsi de revenir sur les souvenirs de vacances de l’artiste qui se sont échappés de sa valise, qui n’ont pas su ou voulu rentrer avec lui.
L’exposition se déroule en deux temps, avec un changement d’œuvre le mardi 10 octobre.

Simon Pastoors

​Est diplômé en 2022 de l’école supérieur d’art de Clermont-Ferrand. À travers l’installation, l’édition et l’image numérique, son travail joue d’articulations et de mises en relation d’imageries populaires. Photographies vernaculaires, archives télévisuelles, souvenirs d’enfance, imageries d’espaces bien-être. Il s’inscrit au sein d’une culture rurale et prolétaire dans laquelle il a grandi, et discute des failles et des zones de paradoxes inhérentes à la construction des masculinités, à la fabrication d’un corps blanc viril et aux onirismes adolescents. Il interroge la dimension factice et la force des iconographies qui nous bercent.

 

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